Info-Folder
Incorporate, inspire: (Le Monde Diplomatique, Semptembre 2008, p. 4)
L'endroit ressemble à une friche industrielle, mais c'est un centre d'art contemporain. Ici, pas d'ateliers truffés de pots de peinture, ni de toiles sur les murs, mais des composants électroniques, des manuels d'informatique et des ordinateurs plus ou moins désossés. L'idée n'est pas tant d'exposer ses créations que de partager ses connaissances et d'œuvrer à plusieurs pour promouvoir l'"''usage créatif de la technologie''". Situé le long d'une voie ferréee à Vitry-sur-Seine, en banlieue parisienne, le Lab s'inspire du Metalab de Vienne et de la C-Base de Berlin, deux ''hackers' spaces'' réunissant informaticiens, chercheurs et artistes. En juin dernier, le Lab organisait son premier Hacker Space Festival (HSF). A défaut de mot d'ordre, quelques questions: "''A qui ressemblerait Internet sans hackers? Que serait l'informatique sans le logiciel libre? Que serait une culture sans partage, enclose par les canaux médiatiques et restreinte par les techniques de DRM?''" - ''digital rights management'', ou "gestion des droits numériques", du nom que l'on donne à ces logiciels qualifiés de "privateurs" parce qu'ils visent à interdire certains usages, à commencer par le partage des fichiers ou leur archivage pour sauvegarde. Parmi les attractions du festival: le Consumer B Gone, une sonneriede téléphone portable qui désactive le dispositif der chariots de supermarché censé en bloquer les roues au sortir du parking; le "bricophone", un projet de téléphone portable "libre" à tres bas coût; un "orgue à patates" utilisant l'énergie des pommes de terre pour produire de la musique; des aterliers de ''circuit bending'' où l'on apprend à transformer des jeux électroniques pour enfants en instruments de musique concrète... A l'instar de la dizaine de ''hacklabs'' que l'on dénombre de par le monde, le Lab voudrait décomplexer le ''hacking'': il ne s'agit pas de "pirater" quoi que ce soit, mais de remettre les utilisateurs au centre du processus, de sorte qu'ils maîtrisent leurs outils au lieu d'en dépendre, qu'ils apprennent comment ils fontionnent, et comment les améliorer ou les détourner pour mieux les contrôler. (Jean-Marc Marnach)
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Design
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Format
The folder will be A5 landscape. Containing photos and possibly a blue-gray-ish background. 8 pages, English and French text.
Content
French
Nous sommes sincèrement d'avis que le Luxembourg a également besoin d'un lieu de rencontre où des gens hautement motivés et créatifs peuvent se trouver et s'échanger. L'arrivée et le succès persistant des principes du logiciel libre ont montré que des idées grandioses et des projets prometteurs naissent davantage dans des endroits où des gens de différents contextes sociaux se rencontrent et travaillent ensemble. Des gens qui travaillent avec et sur des projets libres ont une façon progressive, enjouée et constructive d'interagir avec la technologie moderne dont ils dépendent pour s'alimenter et se cultiver. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) offrent un grand potentiel qui dort s'il n'y a pas de gens qui l'exploitent de manière créative, artistique et innovatrice.
Nous voudrions créer et entretenir un tel endroit au Luxembourg, où des gens qui partagent le même esprit pourraient s'engager dans des projets et des ateliers pour collaborer et tenir des conférences. Nous imaginons cet endroit avec une atmosphère chaleureuse et ouvert à qui le souhaite, indépendamment de l'âge, du sexe, de la nationalité et des intérêts de cette personne à condition qu'ils soient fascinés d'expérimenter et d'innover dans les milieux du logiciel, de l'électronique, de l'art contemporain, de l'interaction sociale et de la communication. Les visiteurs et les habitués d'un tel endroit seraient avides de nouvelles connaissances et enchantés de transmettre leurs connaissances actuelles et ils contribueraient par ce fait à l'avancée technologique et l'innovation sociale. L'endroit est censé devenir une plate-forme de rencontre et d'échange d'idées pour établir une "culture de hackers" et occuper de façon constructive son temps libre. Ils pourraient de ce fait participer à des travaux collaboratifs pour réaliser des projets hors du commun dans les différents milieux de la technologie et de l'art, et plus précisément dans la micro-électronique, la bio-technologie, [sensors], la protection des données, la construction de robots et de logiciels sociaux.
Un hackerspace serait une chance pour remplir un vide culturel au Luxembourg et ses régions voisines et [d'embellir] l'image de la Grande Région en tant qu'environnement avancé en matière de technologie. Dans ce même esprit, des hackerspace à l'étranger ayant été subventionnés par leur ville hôte ainsi que d'autres sponsors sont souvent devenus des endroits où de jeunes start-up ont puisé leur première étincelle d'inspiration et ils doivent donc être considérés comme une cible primaire d'investissement. Les hackerspace d'aujourd'hui sont des pool de personnages innovateurs et motivés dont le seul inconvénient reste le manque de ressources financières, c'est pour cette raison que les leader de la technologie d'aujourd'hui ont un grand intérêt pour soutenir cette future élite pour en profiter par la suite [style].
Afin de créer un endroit pareil il nous faudrait un accès à un site d'une superficie d'environ 100 à 200 mètres carrés. Un site idéal serait accessible durant toute l'année et équipé de sanitaires adéquats ainsi que d'une cuisine si possible. Un de nos premiers projets serait d'adapter l'endroit à notre imagination, cependant il ne faudrait pas qu'il reste de gros œuvres à réaliser. L'endroit serait exploité et entretenu par une association sans but lucratif (asbl) et serait rendu accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il hébergerait des associations (?) et des réunions, clubs (?), associations et projets. De plus, l'endroit devrait être de localisation centrale et être facilement accessible avec les moyens de transport public pendant la majorité de la journée.
La communauté des hackerspace, dont beaucoup n'ont vu la lumière du jour que récemment, est une source continue d'inspiration et de motivation pour nous. Les exemples réels à l'étranger incluent par exemple le Metalab à Vienne, la c-base à Berlin, Das Labor à Bochum ou encore le Sublab à Leipzig et le muc3 à Munich.
English
to be added:
- a more specific financing plan (research anyone?) -b.
- music/sound?!
- examples of startups that have originated at other spaces -b.
- soup.io -k.
A "hackerspace" to us is a physical space for highly motivated and creative people to meet, socialize and drive innovation. Keeping in mind the competitive pressures of a globalised economy and the importance of technology in modern society, we sincerely believe that Luxembourg also needs such a place.
The advent and lasting success of open source principles has shown that great ideas and promising projects can be generated most efficiently where people from various backgrounds get and work together. People working with and on open source projects have a progressive, playful and constructive way of interacting with modern technology which they need to foster and cultivate. Information Technology (IT) offers a broad field of potential that lies idle without people perusing its possibilities in a creative, artistic and innovative manner.
We would like to create and run such a place in Luxembourg, where like-minded people could engage in projects, hold or participate in workshops, collaborate and give or listen to talks. We imagine that place to have a cosy atmosphere and be open to anybody, irrespective of gender, nationality, interests or age, as long as they're fascinated by experimenting and innovating in the fields of software, electronics, contemporary art, social interaction and communication or the sciences.
Visitors and regulars of such a space will be eager to learn, pass on their knowledge and drive technological as well as social innovation. The space should become a hub for people to meet, exchange ideas, build up a hacker-culture and make constructive use of their leisure time. Such use consisting of active participation in collaborative work, making up and working on novel projects in various fields of technology, art, and more specifically micro-electronics, bio-engineering, sensors, data protection, building robots and social software or creating audiovisual effects and music. As a result, the space could also become an outlet for the creative energy of pupils who find themselves unchallenged by traditional educational institutions, perhaps inspiring them to a career in technology.
A "hackerspace" would be a chance to fill a cultural void in Luxembourg and its neighboring regions and to foster the image of the Greater-Region as a technologically advanced and innovative environment. In this light, "hackerspaces" abroad that have been funded by their respective host-cities - and other sponsors - have often turned out to be a fertile environment where young start-ups get their initial spark of inspiration and should therefore be considered as a prime target for investment. Technology leaders of today would have a chance to support tomorrow's technical creative elite and harness the potential and creativity that will flourish in such a space.
In order to create such a space, we will require access to an adequate physical location of 100 to 200 square meters in a neighborhood not too sensitive to quiet evening activity. An ideal location would have to be usable all year round and be fitted with adequate sanitary facilities (toilets and ideally a full bathroom suite) with the presence of a kitchen being a very welcome bonus. Such a space would be run by a non-profit organization as an autonomous platform and be accessible 24 hours a day, 7 days a week. It would host several organizations and meetings, clubs, associations and projects. In order to appeal to the greatest possible number of contributors, a hackerspace should be centrally located, reasonably accessible by public transport, independent of other organizations and most importantly, open to the greater public. To this end, one of the first projects would consist of embellishing the locality and establishing the necessary infrastructure. It must be noted, however, that the location should be usable without significant expenditure of time or money.
To ensure financial independence, we aim to organize funding through a combination of sources. In addition to seeking out sponsors for equipment and monetary donations, active members will contribute a regular fee, incremented through the sale of refreshments on site. We further plan to approach venture capital investors to procure additional sustenance and establish vital contacts for the commercialization of successful developments originating from the hackerspace.
[ Steve, is this ok as a replacement for your addition? --tschew ]
[ Funding will be mostly done via active members and by-passers that want to donate a few Euros or have a refreshing drink. In order to avoid any dependence from a Large giver, we will try and have a core group of a few Sponsors that provide us with Hardware or monetary donations. We will also try to interest a Venture Capital company in our project. In case any project would succeed and even form a Company the Venture Capitalist could take them under it's wings. ]
The community of hackerspaces, many of which just recently saw the light of this world, is a continuous source of inspiration and motivation guiding our efforts. Popular venues abroad include the Metalab in Vienna, the C-Base in Berlin, the Das-Labor in Bochum or the recently founded Hackerspaces Sublab in Leipzig and µc³ in Munich. All of these attract a significant number of enthusiasts and have proven that the idea is a viable one.